Finn (Year 10) tells the story of the influential French female composer and virtuoso pianist Louise Farrenc.

Née Jeanne-Louise Dumont le 31 mai 1804 à Paris, Louise Farrenc venait d’une famille très créative. Elle a montré sa passion et son talent pour la musique dès son plus jeune âge, quand elle a commencé à étudier le piano avec Cécile Soria, une élève de Clémenti. Elle a aussi reçu des leçons de piano avec Ignaz Moscheles et Johann Nepomuk Hummel (deux des meilleurs pianistes en Europe), ainsi que des cours de composition avec Antonin Reicha. Les femmes ne pouvaient pas participer aux cours de composition au Conservatoire de Paris quand Louise voulait y étudier. À l’âge de 17 ans, Louise s’est mariée avec Aristide Farrenc, un flûtiste venant de Marseille qui étudiait au Conservatoire. Ensemble, ils ont voyagé à travers l’Europe. 

En 1842, Louise Farrenc est devenue la seconde femme professeur de piano du Conservatoire de Paris, et elle était la seule femme à occuper ce poste au XIX^ème siècle. Elle a enseigné à l’École Française de Piano, qui était célèbre pour la compétence technique et le jeu perlé. En fonction comme professeur de piano, elle plaidait pour l’équité salariale entre les hommes et les femmes qui occupaient le même emploi. Le directeur du Conservatoire, Daniel Auber, a accordé sa demande après avoir été étonné d’entendre une de ses compositions. Cette composition était sa ‘Nonet’, laquelle était une de ses œuvres les plus renommées. Cette œuvre est encore jouée aujourd’hui. 

Farrenc a écrit trois symphonies, mais elle s’est concentrée sur la musique de chambre et des compositions pour un seul instrument. Elle a beaucoup écrit pour le piano, son instrument, mais elle a aussi composé des sonates pour d’autres instruments, comme le violon et le violoncelle. Sa musique de chambre n’a pas suivi le style de composition française, plutôt, c’est au style de Schubert, Mendelssohn et Weber qu’elle s’apparente. 

Elle a écrit de la musique colorée et de caractère avec un drame, un lyricisme et une énergie uniques. Elle a exploré des usages différents de l’harmonie et de la tonalité, qui n’était pas encore communs au style de composition française du 19ème siècle.  

L’héritage de la musique de Louise Farrenc perdure encore aujourd’hui et sa musique est de plus en plus jouée. Être une des seules compositeurs femmes du XIX^ème siècle n’était pas facile, mais Farrenc sert d’inspiration pour nous tous.